Review de l’intégralité de DC Vampires

Publié le 21 mars 2024 par

Le vampire est une créature des plus fascinante. Elle éveille les sens de nombreux lecteurs(trices) depuis des décennies. Que l’on aime se faire peur ou le coté romantique du personnage, le vampire attire de par sa nature animale et primaire. Ainsi voyons ensemble comment DC Comics s’est approprié ce thème.

Synopsis

Au fil des ans, la Ligue des Justiciers a longtemps protégé la Terre de toutes sortes d’envahisseurs, extraterrestres ou non, en gardant un oeil vigilant sur les cieux pour anticiper la prochaine menace. Mais que se passerait-il si ce danger était déjà sur place, cachée à la vue de tous… observant… attendant le moment opportun pour frapper… ?

Vampire ? Vous avez dit vampire ?

Au delà de cette référence cinématographique, le vampire est avant tout un être surnaturel tapis dans l’ombre reflétant les plus bas instincts de l’homme. Il peut voler, se transformer, se fondre dans la nuit, chasser ses proies et les hypnotiser.

Son origine remonte à la nuit des temps, de nombreuses civilisations parlaient de créatures dévorant leurs victimes, mais ce n’est que depuis Bram Stroker avec son livre Nosferatu que l’image récente du vampire est apparue. Cette créature peut être tour à tour soit une bête immobile, complotant pour attirer ses proies, soit un être torturé symbole de phantasmes interdits.

Découvrons ensemble de quoi il en retourne dans ces 3 volumes de DC Vampires

Il brille au soleil ?

On le sait DC aime les Elseworlds, on en a vu pléthore depuis quelques années et ces récits attisent toujours la curiosité car ils permettent à des auteurs de s’amuser avec des figures iconiques et de les déformer voire même de les désacraliser. Je prends exemple sur Injustice, DCeased et plus récemment Dark Knight of Steel.

Injustice Année un intégrale - Tome 1
Injustice Année un intégrale – Tome 1
DCeased
DCeased
Dark Knights of steel - Tome 1
Dark Knights of steel – Tome 1

Et donc ici dans ces trois tomes on s’attaque à un monstre sacré : Le Vampire.

Commençons avec le scénario : Hormis un premier chapitre d’introduction inintéressant, bien dessiné par Otto Schmidt, tout le reste des tomes est pratiquement hors de propos.

On assiste ici à une version série Z de nos super-héros. Les caractères des personnages sont carrément jetés aux orties. Il n’y a aucune cohérence dans le fonctionnement hiérarchique, fonctionnel ou psychologique des protagonistes.

De plus le récit est scindé en 2 histoires :

  • Dans un premier temps, on suit la Justice League faisant face aux vampires, s’organisant en résistance dans le second volume et passant à la contre attaque dans le 3ème ;
  • Dans un second temps, nous avons une équipe hétéroclite composée d’anti-héros (Deathstroke, Azrael, Booster Gold etc…) qui tente de survivre à cette invasion en tentant de ressusciter Batman pour leur venir en aide ;
  • Plus deux ou trois interludes dans le premier tome pour nous conter l’histoire de la Suicide Squad (qui porte bien son nom pour le coup).

Je vais pas y aller par quatre chemins, la première partie est lisible jusqu’à la fin du Tome 1 et la seconde est à la fois illisible et imbitable sur la totalité des trois tomes…

Ha non c’est pas American Vampire !

Il est où le mougneau ?

Passons aux dessins.

Otto Schmidt, que l’on a connu meilleur, mais qui se défend sur les parties du premier récit : Il signe tout de même 80% du premier tome, ( car il faut bien mettre un grand nom sur la couverture) puis ses apparitions se font de moins en moins présentes dans les autres tomes…

Ouais tendons un symbole religieux dans nos mains !!!
Cassage de rétines ou pas?


Viennent ensuite d’autres dessinateurs : Simone Di Meo, Daniele Di Nicuolo, Neil Googe, Mike Bowden, Eduardo Mello, Rex Lokus, Antonio Fabella, Pasquale Qualano etc…

Attardons-nous sur Pasquale Qualano qui est le dessinateur principal de la seconde partie. Il a choisi, à la manière d’un Sin City ou The Walking Dead de conter le récit en noir et blanc avec les passages ou personnages en rouge pour bien faire ressortir la couleur sang de son récit.

deathstroke avec une lanterne à la main


Et nous avons un récit parfaitement illisible donnant lieu à des actions figées et incompréhensibles. Ainsi cette seconde partie n’est pas du tout la meilleure alors qu’elle aurait pu devenir un élément central de l’intrigue en voyant ces personnages tenter par d’autres moyens de reprendre le dessus sur les vampires. Il y a même des bonnes idées, mais les auteurs se voulant originaux, n’ont fait que rendre Deathstroke et sa bande aussi crétins et débiles qu’une poule face à un couteau.

deathstroke avec une épée à la main combattant des vampires
Deathstroke avec une épée à la main combattant des vampires.
Un mec en tee-shrit rouge
Un mec en tee-shrit rouge.

Mensonge

Si vous avez pu lire que cette histoire s’inscrivait en seulement trois tomes… Et bien c’est FAUX ! La fin est ouverte et laisse place à une suite attendue aux USA pour cette année 2024. Et c’est bien dommage car l’issue de l’intrigue nous dévoile une facette complètement à coté de la plaque de deux personnages de la Bat-family. Et… OH MON DIEUX que c’est mauvais !!! Je ne vous spoile rien (mais j’en ai très envie).

Un petit Spoil tout de même !!!

Finissons-en

Je ne vais pas vous mentir, la lecture et l’achat et la rédaction de cette review de ces 3 tomes ont été une épreuve.

Et d’une certaine façon, je le regrette, car le thème du vampirisme est très cool et peut amener de superbes récits. Cependant, la caractérisation des personnages, les dessins et l’intrigue sans queue, ni tête ne présente aucun intérêt à la lecture sur l’ensemble des volumes. Là où le premier tome se laisse lire avec plaisir, les second et troisième finissent de clouter le cercueil.

Ainsi pour ma part je vous conseille de fuir ce récit et de vous plonger sur d’autre Elsworlds bien plus intéressants…

Les points forts :
  • Les dessins d’Otto Schmidt ;
  • Le Tome 1.
Les points faibles :
  • Les dessins de Pasquale Qualano ;
  • L’intrigue globale ;
  • La caractérisation des personnages (TOUS) ;
  • La fin qui n’en est pas une.
Les notes
Scénario Note Scénario Dessin Note Dessin Colorisation/Encrage Note Colorisation Note globale Note Globale

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Votre bat auteur

Comicsus Carnivarus depuis mes 12 ans, passionné de films/series et jeux vidéo. Acteur amateur à temps perdu et BatPapa luttant au jour le jour contre des hordes de licornes !

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